Prendre la maladie en grippe!
Yvon Deschamps disait en boutade, « Mieux vaut être riche et en santé que pauvre et malade! »
Force est d’admettre que, pour la santé, il avait raison. La santé, c’est tout! Mais…
Mais quand on craint les vaccins, la maladie fait des ravages. Quand nos notions d’hygiène personnelle ou publique sont minimales, la maladie fait des ravages. Quand nos connaissances scientifiques sont déficientes – la bactériologie, entre autres – la maladie fait des ravages. Quand la crainte tient lieu de raison, la maladie fait des ravages. Quand la misère nous guette à chaque coin de rue, ou de rang, la maladie fait des ravages. Est-il besoin de continuer?
Diphtérie, scarlatine ou tuberculose; variole, grippe ou rougeole : toutes les maladies font peur. Le tableau ci-contre fait état des causes des décès au Québec en 1906. L’autre tableau indique que l’alcoolisme aussi faisait peur.
Retournons cent ans dans le passé pour voir comment, autrefois, on « prenait la maladie en grippe »!
Bonne visite !
Les Amis du patrimoine
Recherche, rédaction, montage :
- Denis Pépin
- Jocelyne Lévis
- Monique Giroux
- Alexandre Malo, stagiaire, Université de Sherbrooke
- Pierre Carisse